CHRISTELLE KAHLA

Arabesque, de l’italien arabesco, désigne ce qui est propre aux arabes. Elle évoque son origine, son nom et la traduction qui la définit. Kahla: «très belle femme brune ou aux yeux noirs et sombres ou aux yeux aussi extraordinaires que s’ils étaient passés au khôl.» Une analogie entre sa peinture et elle, de la séduction. Le khôl souligne le regard pour capter un autre regard, mais ici c’est la couleur, délimitée par la ligne, qui l’attise. Des compositions de lignes sinueuses et parfois entrelacées, telles des arabesques, formant des traces et des corps, se mélangent à son histoire et à celle de la peinture. L’arabesque, c’est celle qui a permis et qui permet le passage de la figuration à l’abstraction, mais c’est aussi la danse, la ligne du corps et la chorégraphie qui la poussent à la rigueur et à la précision. Arabesques est tout simplement une tentative de définition et une première représentation.